Au début, vous vous racontiez qu'on devait sûrement vous prendre pour le babysitter ou la nounou, tant vous êtes jeune, glamour et svelte, même après 9 mois de grossesse / couvade (barrer la mention inutile).

Pourtant, je suis navrée de vous apprendre que vous êtes bel et bien cramés, mes chers contemporains.

Nous le sommes tous, voilà pourquoi nous nous reconnaissons mutuellement en un clin d'oeil...

 

1. Avant, vous vous affichiez en laissant choir un tampon ou une capote de votre sac.

Maintenant, c'est quand doudou et tétine roulent sur la moquette en pleine réunion que vous vous enfoncez en marmonnant un ridicule "C'est pas à moi, hein, c'est mon fils qui l'a laissé dans mon sac ce matin quand je l'ai déposé à la crèche, JE VOUS JURE".

 

2. Le teint chiffonné, la bouche pâteuse, les cernes qui roulent jusqu'en bas des joues et un nouveau cheveu blanc par jour...

Grosse teuf tous les soirs ?

Non, les amis, non. C'est la tête qu'on chope quand, inlassablement, toutes les nuits, on se fait réveiller en plein milieu de son cycle de sommeil, 3 fois par nuit minimum.

C'est pas beau à voir, je vous le concède.

 

3. La tortuuue la plus chouette !

Vous êtes chez des amis, les adultes parlent, les enfants jouent, la télé est allumée, au loin, et sans vous en rendre compte, vous vous êtes mis à vous dandiner pathétiquement sur le générique d'une des daubes que vous jurez ne jamais laisser votre enfant regarder...

SAC A DOS SAC A DOS ! SAC A DOS SAC A DOS !

Votre seul espoir ? Que vos potes soient parents eux-mêmes, ou ils ne vous rappeleront JAMAIS.

 

4. Vous inventez tous les mois une nouvelle panne de smartphone.

En même temps, ils vous ont jamais dit ces cons de fabriquants que les miettes de Petit Lu et le liquide à bulle renversés au fond du sac ça risquait de bousiller votre iPhone !

 

5. Vous êtes Docteur Jekyll et Mister Hyde...

Vous racontez à un(e) pote :

"Alors tu vois, moi ce gros naze je l'ai envoyé chier mais d'une force, je lui ai brisé les couilles juste avec mes yeux tu vois ?"

Le visage angélique de votre progéniture apparaît à la porte de l'école, il court vers vous.

"Oh mon amour d'amour ! Ça va ma chérie ? Fais un gros bisous à ta maman d'amour ! Tu veux pas faire un gros bisous ? Oh mais maman elle a besoin d'un GROS bisou !"

La rebelle attitude devant l'école : ZERO CREDIBILITE.

 

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6. Vous ne jugez pas les autres parents...

Parce que bon, les pauvres, vous comprenez bien qu'ils aient du mal à réaliser à quel point vous avez raison sur tout, et c'est normal qu'ils se voilent la face les pauvres, parce que vous aussi si vous aviez des mômes pareils plutôt que des surdoués comme les vôtres, vous préféreriez vous mentir ! Euh, d'aileurs, euh...?! NON, c'est SÛR, vos enfants sont surdoués, et puis c'est tout !

7. "Ah non, ça c'est un gros mot !"

C'est bien, de s'insuger contre les écarts de langage.

Mais est-il bien nécessaire de reprendre votre patron quand il dit "Oh toi TA GUEULE" à Norbert de la compta ?

Et puis hurler "flûte" quand vous renversez un truc, plutôt que le bon vieux "putain merde fait chier quel(le) con(ne)" d'antant, vous croyez vraiment que c'est classe ?

Allez, soyons raisonnables, bordel de merde !

 

8. Vous vous évanouissez quand vous entendez le mot "Afterwork".

Pour vous, il n'y a PAS d'afterwork.

After le work, bah...c'est encore le work. D'accord, pas tout à fait le même, mais un sacré taf tout de même. Pour profiter d'un VRAI afterwork sans devoir organiser le déplacement d'un car de babysitter, vous vous portez volontaire dès qu'un déplacement se profile pour le boulot, abandonnant lâchement votre moitié 2 ou 3 jours seule avec son work d'afterwork.

C'est vrai, c'est pas joli joli, mais à un moment c'est juste une question de survie.

 

9. Vous ne prononcez plus les mots, vous les épelez.

"J'ai une de ces envies de B.A.I.S.E.R, pas toi ?"

"Il me reste des D.R.A.G.I.B.U.S d'Halloween dans mon sac, t'en veux ? Il ne s'est même pas rendu compte que je lui en avais pris !" 

Petit détail : assez vite, les mômes COMPRENNENT.

Limite je me demande dans quelle mesure ils n'apprennent pas encore plus vite toutes les lettres de l'alphabet s'il s'agit de décoder le dialecte parental. Enfin, décoder, façon de parler, on a vu plus élaboré en termes de cryptage les gars hein...

 

10. Vous n'en pouvez plus de clamer à quel point vous faites mieux que vos propres parents

Mais parfois, vous vous entendez dire les pires phrases que vos parents vous ont assénées il y a quelques dizaines d'années, en pire. Un peu comme ces remix atroces de chansons pourtant pas si mal à la base.

Non, vos parents ne contrôlent pas vos bouches à distance. Non, ils ne viennent pas de se coller en face de vous, c'est le miroir, là ! AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH !

Vous êtes comme vos parents, en pire !

Imaginez les parents à chier que seront vos propres enfants et...réjouissez-vous, comme se réjouissent sadiquement vos parents en ce moment même...

 

 

 

Et comme moi je vous aime quand même, avec toutes vos grosses tares de parents, je vous rappelle que demain c'est apéro-dédicace du "Journal de moi...enceinte" et du "Journal de moi... maman" !

Venez nombreux, c'est en...afterwork...

;-)

 

 

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