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Mon best nine à moi il tient en une seule image.
Celle qui illustre ce pas de géant fait avec nos bottes de 7 lieues pour inventer une autre vie loin du gris.
Celle de ce ciel qui n’a besoin d’aucun filtre.
Celle de cette enfant enfin à sa place qui grandit et s’épanouit à vue d’œil.
Dresseuse de chien.
Hypnotiseuse de chat.
Ensorceleuse de mum.
L’année dernière à cette époque j’hibernais ensevelie sous des tonnes de sucre, de gras et de plaids, en deuil de mère, en deuil de @coworkcreche, avec ce projet un peu fou de quitter la ville où j’ai toujours vécu.
« Mais tu es tellement parisienne ! », m’a dit alors ma très chère @alexandriane à qui je confiais ma décision de partir.
So true.
Parisienne un jour, parisienne toujours.
Mais je suis tellement bordelaise aussi.
Tellement d’ici.
Comme si j’avais découvert une autre de mes terres.
Un pan de mes origines cachées.
Comme si il y avait déjà de moi ici.
J’aime aimer Paris de loin, tout contre Bordeaux.
J’aime tisser ces liens naissants et ces autres déjà si forts, sans dénouer ceux d’avant.
En laissant se dénouer ceux qui faisaient trop de noeuds.
J’aime regarder mes grands amours par la fenêtre, sous cette lumière qui fait chavirer mon cœur.
Les humains et les autres.
Merci 2018 pour les cadeaux en cascade après les drames déchirants de 2017.
Merci aussi pour les cadeaux qui ressemblaient drôlement à des épreuves.
Merci pour cette sérénité profonde et cette résilience puissante pour lesquelles je me sens tellement reconnaissante.
Que c’est doux de n’avoir plus peur de rien, et d’être prête à tout accueillir. 
Pour 2019, je nous souhaite une accalmie durable, une abondance de créativité, et encore beaucoup d’amour dans cette maison qui en déborde déjà bien plus que je ne l’aurais jamais imaginé.
.
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#BestNine #BestNine2018 #Best9 #Goodbye2018 #QuitterParis #Bordeaux #BordeauxMaVille #NewLife #SlowLife #SlowLifestyle

Mon best nine à moi il tient en une seule image. Celle qui illustre ce pas de géant fait avec nos bottes de 7 lieues pour inventer une autre vie loin du gris. Celle de ce ciel qui n’a besoin d’aucun filtre. Celle de cette enfant enfin à sa place qui grandit et s’épanouit à vue d’œil. Dresseuse de chien. Hypnotiseuse de chat. Ensorceleuse de mum. L’année dernière à cette époque j’hibernais ensevelie sous des tonnes de sucre, de gras et de plaids, en deuil de mère, en deuil de @coworkcreche, avec ce projet un peu fou de quitter la ville où j’ai toujours vécu. « Mais tu es tellement parisienne ! », m’a dit alors ma très chère @alexandriane à qui je confiais ma décision de partir. So true. Parisienne un jour, parisienne toujours. Mais je suis tellement bordelaise aussi. Tellement d’ici. Comme si j’avais découvert une autre de mes terres. Un pan de mes origines cachées. Comme si il y avait déjà de moi ici. J’aime aimer Paris de loin, tout contre Bordeaux. J’aime tisser ces liens naissants et ces autres déjà si forts, sans dénouer ceux d’avant. En laissant se dénouer ceux qui faisaient trop de noeuds. J’aime regarder mes grands amours par la fenêtre, sous cette lumière qui fait chavirer mon cœur. Les humains et les autres. Merci 2018 pour les cadeaux en cascade après les drames déchirants de 2017. Merci aussi pour les cadeaux qui ressemblaient drôlement à des épreuves. Merci pour cette sérénité profonde et cette résilience puissante pour lesquelles je me sens tellement reconnaissante. Que c’est doux de n’avoir plus peur de rien, et d’être prête à tout accueillir. Pour 2019, je nous souhaite une accalmie durable, une abondance de créativité, et encore beaucoup d’amour dans cette maison qui en déborde déjà bien plus que je ne l’aurais jamais imaginé. . . . . . #BestNine #BestNine2018 #Best9 #Goodbye2018 #QuitterParis #Bordeaux #BordeauxMaVille #NewLife #SlowLife #SlowLifestyle

28 Décembre 2018

https://www.instagram.com/p/Br70jCIF7vo/

Ce n’est pas souvent que je transperce la bulle de mots et d’images d’ici avec l’aiguille acérée de la réalité.
Et pourtant.
J’ai pris conscience il y a quelques mois de l’état d’urgence climatique extrême de la planète, et de l’imminent effondrement qui approche.
L’accepter a été douloureux, déchirant, anxiogène.
D’autant plus en me sentant tellement impuissante, comme en train de crier en plein désert, face à des gouvernements successifs indifférents à cette cause, quel que soit leur bord politique.
Alors cet appel, réunissant tellement de gens différents et semblables à la fois, certains dont je connais et admire tant les combats, porté par @oxfamfrance, @greenpeace_france, @fondationnh, @notreaffaireatous, signé par plus de 600 000 citoyens en moins de 24h :
Quelle beauté, quel espoir fou.
Soyons des millions à le signer.
Allez sur www.laffairedusiecle.net, ou cliquez sur le lien dans ma bio.
Signez, relayez, partagez cet appel puissant et inédit.
#LAffaireDuSiècle

Ce n’est pas souvent que je transperce la bulle de mots et d’images d’ici avec l’aiguille acérée de la réalité. Et pourtant. J’ai pris conscience il y a quelques mois de l’état d’urgence climatique extrême de la planète, et de l’imminent effondrement qui approche. L’accepter a été douloureux, déchirant, anxiogène. D’autant plus en me sentant tellement impuissante, comme en train de crier en plein désert, face à des gouvernements successifs indifférents à cette cause, quel que soit leur bord politique. Alors cet appel, réunissant tellement de gens différents et semblables à la fois, certains dont je connais et admire tant les combats, porté par @oxfamfrance, @greenpeace_france, @fondationnh, @notreaffaireatous, signé par plus de 600 000 citoyens en moins de 24h : Quelle beauté, quel espoir fou. Soyons des millions à le signer. Allez sur www.laffairedusiecle.net, ou cliquez sur le lien dans ma bio. Signez, relayez, partagez cet appel puissant et inédit. #LAffaireDuSiècle

19 Décembre 2018

https://www.instagram.com/p/BrkLCXHFgvN/

Est-ce qu’il était aussi beau, le ciel de Paris ?
Est-ce que c’était juste les immeubles trop hauts qui nous empêchaient de le voir ?
Ou est-ce qu’elle est différente, la lumière d’ici ?
Un peu des deux, sans doute.
Un peu des deux, et tellement d’autres raisons encore, qui nous font nous réjouir chaque matin du cadeau immense que nous nous sommes fait en changeant de vie.
✨✨✨
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#QuitterParis #Bordeaux #BordeauxMaVille #Mérignac #ParcDeBourran #CheminDeLEcole
#OnOurWayToSchool #Sky #Skyporn #NoFilter @Parc de Bourran

Est-ce qu’il était aussi beau, le ciel de Paris ? Est-ce que c’était juste les immeubles trop hauts qui nous empêchaient de le voir ? Ou est-ce qu’elle est différente, la lumière d’ici ? Un peu des deux, sans doute. Un peu des deux, et tellement d’autres raisons encore, qui nous font nous réjouir chaque matin du cadeau immense que nous nous sommes fait en changeant de vie. ✨✨✨ . . . . . #QuitterParis #Bordeaux #BordeauxMaVille #Mérignac #ParcDeBourran #CheminDeLEcole #OnOurWayToSchool #Sky #Skyporn #NoFilter @Parc de Bourran

18 Décembre 2018

https://www.instagram.com/p/BrhiJ3Vl750/

Ça doit faire deux mois maintenant que le buisson d’en face s’est soudain mis à miauler un jour où je rentrais tard.
Il nous a fallu un peu de temps pour comprendre d’où ça venait : la nuit était tombée, et je croyais qu’un de nos chats s’était coincé quelque part une des parties génitales qu’il n’a plus, transformant son miaulement en un nouveau, déchirant, que je n’avais jamais entendu.
« Mais non maman, c’est pas un de nos chats, c’est un chaton, t’entends pas ? ».
Oui, l’enfant sans pitié ne perd jamais une occasion de te jeter au visage tes instants de médiocrité.
UN CHATON ?!
Bordel, un chaton, quand on est mère - plus si - célibataire avec un chien et deux chats, c’est vraiment pas raisonnable.
C’est TELLEMENT PAS RAISONNABLE.
Et en même temps, foutu pour foutu, à un moment, un de plus un de moins, on n’est plus à ça près.
Alors on a cherché partout d’où il venait, ce miaulement de chaton puissant.
D’un buisson en face de chez nous, après la route.
Ce chaton nous a fait venir de 30 mètres plus loin, pour le trouver en boule, recroquevillé, mignon à faire fondre un régiment de CRS. 
Ou pas.
J’ai fait le tour des voisins et du quartier, il n’était à personne.
Alors, évidemment, il a emménagé chez nous.
C’est tellement pas raisonnable.
Deux jours après, il était vacciné et pucé.
Pendant une semaine, à chaque coup de sonnette, j’avais envie d’aller ouvrir avec une batte de baseball des fois que quelqu’un vienne le réclamer.
Personne n’est venu.
La vérité, c’est que j’avais secrètement demandé un chaton à l’univers, quelques jours auparavant.
Et que je n’aurais jamais fait la démarche d’aller en adopter un nouveau.
C’est tellement pas raisonnable.
Mais l’univers, il est vraiment pas raisonnable non plus, et quand on demande haut dans son for intérieur, il entend, et il donne.
Depuis, Cracotte défonce tranquillement le sapin après l’avoir escaladé, tend des embuscades à tous ses colocataires sans la moindre exception, procède à des attaques de chaussettes sanglantes.
Et il nous rappelle tous les jours qu’après la pluie, le beau temps.
Qu’il n’y a pas de limites à la lumière qu’on peut faire entrer chez soi, dès lors qu’on ouvre grand son cœur et ses volets.

Ça doit faire deux mois maintenant que le buisson d’en face s’est soudain mis à miauler un jour où je rentrais tard. Il nous a fallu un peu de temps pour comprendre d’où ça venait : la nuit était tombée, et je croyais qu’un de nos chats s’était coincé quelque part une des parties génitales qu’il n’a plus, transformant son miaulement en un nouveau, déchirant, que je n’avais jamais entendu. « Mais non maman, c’est pas un de nos chats, c’est un chaton, t’entends pas ? ». Oui, l’enfant sans pitié ne perd jamais une occasion de te jeter au visage tes instants de médiocrité. UN CHATON ?! Bordel, un chaton, quand on est mère - plus si - célibataire avec un chien et deux chats, c’est vraiment pas raisonnable. C’est TELLEMENT PAS RAISONNABLE. Et en même temps, foutu pour foutu, à un moment, un de plus un de moins, on n’est plus à ça près. Alors on a cherché partout d’où il venait, ce miaulement de chaton puissant. D’un buisson en face de chez nous, après la route. Ce chaton nous a fait venir de 30 mètres plus loin, pour le trouver en boule, recroquevillé, mignon à faire fondre un régiment de CRS. Ou pas. J’ai fait le tour des voisins et du quartier, il n’était à personne. Alors, évidemment, il a emménagé chez nous. C’est tellement pas raisonnable. Deux jours après, il était vacciné et pucé. Pendant une semaine, à chaque coup de sonnette, j’avais envie d’aller ouvrir avec une batte de baseball des fois que quelqu’un vienne le réclamer. Personne n’est venu. La vérité, c’est que j’avais secrètement demandé un chaton à l’univers, quelques jours auparavant. Et que je n’aurais jamais fait la démarche d’aller en adopter un nouveau. C’est tellement pas raisonnable. Mais l’univers, il est vraiment pas raisonnable non plus, et quand on demande haut dans son for intérieur, il entend, et il donne. Depuis, Cracotte défonce tranquillement le sapin après l’avoir escaladé, tend des embuscades à tous ses colocataires sans la moindre exception, procède à des attaques de chaussettes sanglantes. Et il nous rappelle tous les jours qu’après la pluie, le beau temps. Qu’il n’y a pas de limites à la lumière qu’on peut faire entrer chez soi, dès lors qu’on ouvre grand son cœur et ses volets.

16 Décembre 2018

https://www.instagram.com/p/BrdMTWxluO7/

On est seulement lundi et je lis déjà « branlette sur le comptoir ».
Sur un papier de l’école.
La semaine va être très, très longue.

On est seulement lundi et je lis déjà « branlette sur le comptoir ». Sur un papier de l’école. La semaine va être très, très longue.

10 Décembre 2018

https://www.instagram.com/p/BrN3XzWFUP2/

5 décembre 1976.
Il y a 42 ans aujourd’hui.
42 ans tout pile.
Au beau milieu de la nuit, une femme puissante escortée de son homme, terriblement affolé, descendait en courant les 15 étages de son immeuble parisien pour donner vie à son dernier enfant.
La faute à une panne d’ascenseur particulièrement mal à propos, qui ferait la une des anecdotes familiales pendant longtemps.
À bientôt 41 ans, dans 3 jours exactement, voilà des semaines qu’on ne la croyait pas lorsqu’elle disait qu’elle attendait une fille.
C’est qu’en 1976, à 41 ans, il était tard pour devenir mère.
Même pour la 4ème fois.
Surtout après un bébé qui n’avait respiré que quelques heures, laissant son cœur et son ventre béants et déchirés pour toujours.
Alors elle avait eu toute une batterie d’examens, dont cette échographie, nouvelle technique qui lui avait permis de savoir bien avant ce 5 décembre qu’elle allait donner naissance à sa première et seule fille.
À celle qui aura réparé tant, des années durant, avant de se réparer elle-même.
Avant d’être mère à son tour et de devoir dire Adieu à la sienne.
À Dieu, pour une athée, ce n’est qu’un au revoir, mes frères.
Je me souhaite un merveilleux anniversaire, et si je célèbre à ce point le souvenir de ma mère aujourd’hui, ce n’est pas seulement parce que l’anniversaire de ma naissance est intimement lié à son histoire, c’est aussi et surtout parce que j’ai une gratitude infinie qu’elle m’ait offert le cadeau de cette vie, même si j’ai souvent songé à la rendre, au cœur des tempêtes.
Et le cadeau de renaître après la fin de la sienne.
Si je célèbre autant son souvenir, aujourd’hui, c’est que je n’ai rien à me souhaiter, finalement, de plus merveilleux que ma vie de maintenant.
Le calme après la tempête.
Une forme de retrait(e).
Et tellement de douceur.
Merci à tous mes amours, ceux tout contre ma peau et ceux tout au bout du monde, et puis tous les autres entre les deux, de m’accompagner sur ce chemin de vie intense, souvent douloureux, parfois à couper le souffle, toujours étonnant.
Vivement les 42 prochaines années à vos côtés.
♥️ @InterContinental Bordeaux - Le Grand Hotel

5 décembre 1976. Il y a 42 ans aujourd’hui. 42 ans tout pile. Au beau milieu de la nuit, une femme puissante escortée de son homme, terriblement affolé, descendait en courant les 15 étages de son immeuble parisien pour donner vie à son dernier enfant. La faute à une panne d’ascenseur particulièrement mal à propos, qui ferait la une des anecdotes familiales pendant longtemps. À bientôt 41 ans, dans 3 jours exactement, voilà des semaines qu’on ne la croyait pas lorsqu’elle disait qu’elle attendait une fille. C’est qu’en 1976, à 41 ans, il était tard pour devenir mère. Même pour la 4ème fois. Surtout après un bébé qui n’avait respiré que quelques heures, laissant son cœur et son ventre béants et déchirés pour toujours. Alors elle avait eu toute une batterie d’examens, dont cette échographie, nouvelle technique qui lui avait permis de savoir bien avant ce 5 décembre qu’elle allait donner naissance à sa première et seule fille. À celle qui aura réparé tant, des années durant, avant de se réparer elle-même. Avant d’être mère à son tour et de devoir dire Adieu à la sienne. À Dieu, pour une athée, ce n’est qu’un au revoir, mes frères. Je me souhaite un merveilleux anniversaire, et si je célèbre à ce point le souvenir de ma mère aujourd’hui, ce n’est pas seulement parce que l’anniversaire de ma naissance est intimement lié à son histoire, c’est aussi et surtout parce que j’ai une gratitude infinie qu’elle m’ait offert le cadeau de cette vie, même si j’ai souvent songé à la rendre, au cœur des tempêtes. Et le cadeau de renaître après la fin de la sienne. Si je célèbre autant son souvenir, aujourd’hui, c’est que je n’ai rien à me souhaiter, finalement, de plus merveilleux que ma vie de maintenant. Le calme après la tempête. Une forme de retrait(e). Et tellement de douceur. Merci à tous mes amours, ceux tout contre ma peau et ceux tout au bout du monde, et puis tous les autres entre les deux, de m’accompagner sur ce chemin de vie intense, souvent douloureux, parfois à couper le souffle, toujours étonnant. Vivement les 42 prochaines années à vos côtés. ♥️ @InterContinental Bordeaux - Le Grand Hotel

5 Décembre 2018

https://www.instagram.com/p/BrAI4bVlPUs/