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Il y a un temps pour plonger à corps perdu dans les remous des réseaux sociaux, et un pour s’en tenir loin.
Pour moi c’est le moment d’un recentrage, d’une forme de retraite, d’un certain silence.
D’être à l’intérieur.
C’est le moment de diriger mes forces et ma concentration vers autre chose que ce brouhaha incessant, chronophage, énergivore, et parfois vain.
Je ne cesse pas d’exister parce que vous ne me verrez plus virtuellement pendant une durée indéterminée : bien au contraire.
Prenez soin de vous et du monde, les deux en ont infiniment besoin, et à - beaucoup ? - plus tard !

Il y a un temps pour plonger à corps perdu dans les remous des réseaux sociaux, et un pour s’en tenir loin. Pour moi c’est le moment d’un recentrage, d’une forme de retraite, d’un certain silence. D’être à l’intérieur. C’est le moment de diriger mes forces et ma concentration vers autre chose que ce brouhaha incessant, chronophage, énergivore, et parfois vain. Je ne cesse pas d’exister parce que vous ne me verrez plus virtuellement pendant une durée indéterminée : bien au contraire. Prenez soin de vous et du monde, les deux en ont infiniment besoin, et à - beaucoup ? - plus tard !

19 Mars 2019

https://www.instagram.com/p/BvMDDNQlxSZ/

Jeudi, je crois bien que j’ai participé à un moment historique.
Un moment où les mères isolées ont pu s’exprimer devant des ministres, notamment @marleneschiappa à l’initiative de cet événement, des députés, des institutionnels, des journalistes, et évoquer la vérité toute nue, la vérité toute crue d’un quotidien déchirant.
Un #MeTooDesMères, un #EtLaPensionBordel.
Vous retrouverez l’intégralité de nos interventions sur le lien dans ma bio.
Celles de ces mères, toutes différentes et pourtant unies devant les mêmes problématiques, et celles de Valentine et Héloïse, ces deux adolescentes qui ont apporté de rares témoignages bouleversant d’enfants du divorce qui grandissent loin d’un parent qui choisi délibérément l’absence, quand tant d’autres donneraient tout pour voir grandir leurs enfants.
Le fin de la conférence est dans une seconde vidéo sur la même page FB que mon lien.
Il y a beaucoup de vous dans mes mots, beaucoup de ces histoires que vous m’avez fait l’honneur de me confier.
J’espère que vous les reconnaîtrez et que cela vous apportera un peu de l’immense soulagement que j’ai ressenti jeudi : celui de se libérer d’une partie de ce poids insoutenable en le partageant au reste du monde.
Merci encore infiniment de votre confiance et de vos encouragements.
Je publierai bientôt l’intégralité du texte de l’intervention, que j’ai dû un peu écourter à l’oral pour laisser à mes camarades un temps de parole égal pour toutes.
Je tiens à préciser, après avoir lu des commentaires affligeants d’ignorance sur les réseaux sociaux, que non seulement nous avons chacune pu dire ce que nous voulions sans que nos textes ne nous soient demandés à l’avance, mais qu’en prime nous avons été encouragées à être très, très sincères.
J’en profite pour dire qu’il me semble que la meilleure façon de contester, quand on n’est pas d’accord, c’est de créer des actions positives en faveur de ce qu’on veut voir naître, et que la meilleure façon d’œuvrer pour la paix, le vivre ensemble et l’égalité hommes-femmes, c’est de commencer par respecter tous les individus, d’où qu’ils viennent, quel que soit leur sexe, leur statut social, le montant de leur compte en banque ou leur fonction.
Non ? @Saint-Denis, Ile-De-France, France

Jeudi, je crois bien que j’ai participé à un moment historique. Un moment où les mères isolées ont pu s’exprimer devant des ministres, notamment @marleneschiappa à l’initiative de cet événement, des députés, des institutionnels, des journalistes, et évoquer la vérité toute nue, la vérité toute crue d’un quotidien déchirant. Un #MeTooDesMères, un #EtLaPensionBordel. Vous retrouverez l’intégralité de nos interventions sur le lien dans ma bio. Celles de ces mères, toutes différentes et pourtant unies devant les mêmes problématiques, et celles de Valentine et Héloïse, ces deux adolescentes qui ont apporté de rares témoignages bouleversant d’enfants du divorce qui grandissent loin d’un parent qui choisi délibérément l’absence, quand tant d’autres donneraient tout pour voir grandir leurs enfants. Le fin de la conférence est dans une seconde vidéo sur la même page FB que mon lien. Il y a beaucoup de vous dans mes mots, beaucoup de ces histoires que vous m’avez fait l’honneur de me confier. J’espère que vous les reconnaîtrez et que cela vous apportera un peu de l’immense soulagement que j’ai ressenti jeudi : celui de se libérer d’une partie de ce poids insoutenable en le partageant au reste du monde. Merci encore infiniment de votre confiance et de vos encouragements. Je publierai bientôt l’intégralité du texte de l’intervention, que j’ai dû un peu écourter à l’oral pour laisser à mes camarades un temps de parole égal pour toutes. Je tiens à préciser, après avoir lu des commentaires affligeants d’ignorance sur les réseaux sociaux, que non seulement nous avons chacune pu dire ce que nous voulions sans que nos textes ne nous soient demandés à l’avance, mais qu’en prime nous avons été encouragées à être très, très sincères. J’en profite pour dire qu’il me semble que la meilleure façon de contester, quand on n’est pas d’accord, c’est de créer des actions positives en faveur de ce qu’on veut voir naître, et que la meilleure façon d’œuvrer pour la paix, le vivre ensemble et l’égalité hommes-femmes, c’est de commencer par respecter tous les individus, d’où qu’ils viennent, quel que soit leur sexe, leur statut social, le montant de leur compte en banque ou leur fonction. Non ? @Saint-Denis, Ile-De-France, France

9 Mars 2019

https://www.instagram.com/p/Buy29K-lZSn/

Bouleversée par cette Une de Libé.
Que ce sujet fasse enfin la Une, d’abord.
Du titre, tellement juste, qui décrit ce qui est devenu un phénomène de société, pour ne pas dire un sport national.
Et puis touchée en plein cœur par les témoignages dans l’article, tellement similaires à ce que je vis, à ce que vivent les femmes qui m’entourent. 
Maman solo depuis bientôt 6 ans, voilà 2 ans que j’élève ma fille sans la moindre contribution financière de son père.
Pour celles et ceux qui me suivent depuis longtemps, ça s’est arrêté au terrible moment de la mort de ma mère, durant les 7 mois où @coworkcreche, alors très en difficulté, ne pouvait plus me payer. Je me demande encore souvent comment j’ai survécu à cette période.
On devrait faire un #MeToo des impayés de pensions alimentaires, finalement, car dès que j’ai évoqué ce sujet sur mes réseaux restreints, j’ai assisté à une levée de boucliers immédiate publique de certains hommes d’un côté - eux-mêmes mauvais payeurs, ou solidaires de ceux-ci ? - et, en parallèle, à un flot de messages privés de femmes me racontant la même histoire que la mienne.
Pourquoi devrais-je être celle qui se tait, celle qui a honte ?
Honte d’assumer seule l’éducation de ma fille ?
Honte de surmonter la rage, le sentiment d’injustice, d’inégalité profonde, pour trouver la force de ne pas laisser cet événement altérer la relation de ma fille et son père ?
Quel message envoie-t-on, lorsqu’on n’investit pas financièrement l’éducation de son enfant ?
À quel point faut-il être déconnecté des réalités, pour croire que si on verse 100, 200, 300 euros au coparent qui élève à temps plein notre propre enfant quand on refuse soi-même ne serait-ce qu’une garde partagée, il ou elle s’en servira pour partir aux Bahamas ?
Comment est-il possible qu’en 2019, le coparent qui a la garde principale, une femme dans 85 % des cas, ait tous les devoirs quand l’autre a tous les droits, y compris de ne plus subvenir aux besoins de son enfant en toute impunité, puisqu’il faut un temps, une énergie et un argent que les familles monoparentales n’ont pas pour obtenir gain de cause, quand le parent défaillant n’est pas allé jusqu’à organiser (suite en commentaire)

Bouleversée par cette Une de Libé. Que ce sujet fasse enfin la Une, d’abord. Du titre, tellement juste, qui décrit ce qui est devenu un phénomène de société, pour ne pas dire un sport national. Et puis touchée en plein cœur par les témoignages dans l’article, tellement similaires à ce que je vis, à ce que vivent les femmes qui m’entourent. Maman solo depuis bientôt 6 ans, voilà 2 ans que j’élève ma fille sans la moindre contribution financière de son père. Pour celles et ceux qui me suivent depuis longtemps, ça s’est arrêté au terrible moment de la mort de ma mère, durant les 7 mois où @coworkcreche, alors très en difficulté, ne pouvait plus me payer. Je me demande encore souvent comment j’ai survécu à cette période. On devrait faire un #MeToo des impayés de pensions alimentaires, finalement, car dès que j’ai évoqué ce sujet sur mes réseaux restreints, j’ai assisté à une levée de boucliers immédiate publique de certains hommes d’un côté - eux-mêmes mauvais payeurs, ou solidaires de ceux-ci ? - et, en parallèle, à un flot de messages privés de femmes me racontant la même histoire que la mienne. Pourquoi devrais-je être celle qui se tait, celle qui a honte ? Honte d’assumer seule l’éducation de ma fille ? Honte de surmonter la rage, le sentiment d’injustice, d’inégalité profonde, pour trouver la force de ne pas laisser cet événement altérer la relation de ma fille et son père ? Quel message envoie-t-on, lorsqu’on n’investit pas financièrement l’éducation de son enfant ? À quel point faut-il être déconnecté des réalités, pour croire que si on verse 100, 200, 300 euros au coparent qui élève à temps plein notre propre enfant quand on refuse soi-même ne serait-ce qu’une garde partagée, il ou elle s’en servira pour partir aux Bahamas ? Comment est-il possible qu’en 2019, le coparent qui a la garde principale, une femme dans 85 % des cas, ait tous les devoirs quand l’autre a tous les droits, y compris de ne plus subvenir aux besoins de son enfant en toute impunité, puisqu’il faut un temps, une énergie et un argent que les familles monoparentales n’ont pas pour obtenir gain de cause, quand le parent défaillant n’est pas allé jusqu’à organiser (suite en commentaire)

6 Mars 2019

https://www.instagram.com/p/BuqtSJXljYw/

Jeudi, j’aurai l’immense honneur de représenter les mères isolées sur scène devant des élus, des institutionnels, des entreprises, des banquiers, venus les écouter : une fois n’est pas coutume.
J’ai mille choses à dire, évidemment, de ces années, les plus difficiles de toute ma vie, à un point que je n’aurais pas soupçonné, et sans doute aussi les plus belles, étrangement.
Et pourtant, malgré les moments dramatiques, j’ai conscience de ne pas être dans les plus à plaindre.
Loin de là.
Je suis tombée souvent, mais on m’a toujours aidée à me relever, même quand je me croyais seule au monde.
J’en garde néanmoins des colères, de profondes indignations, un constat d’inégalité et d’injustice. 
Jeudi il y aura ma parole, bien sûr, mais aussi la vôtre. 
En quelques mots, en quelques lignes, quel message aimeriez-vous faire passer à ces différents représentants ?
Quelle histoire aimeriez-vous leur raconter par mon biais ?
Quelles sont / ont été vos plus grandes difficultés dans cette épreuve ?
Vos plus grands soulagements ?
J’espère vos participations enthousiastes et nombreuses, pour cette importante et rare occasion qui nous est donnée de faire entendre notre voix.
N’hésitez pas à partager cette publication aux mères isolées de votre entourage, mais également aux pères qui élèvent seuls leurs enfants à temps plein : s’ils sont beaucoup moins nombreux, leur voix compte également.
Ayant eu quelques commentaires insultants et/ou agressifs ces derniers temps, en particulier en travaillant autour de ces sujets, je précise qu’ils seront tous supprimés et/ou bloqués, ce qui a semblé surprendre les derniers à s’y être frottés.
Vous pouvez tout exprimer ici, y compris bien entendu des convictions opposées aux miennes, tant que c’est bienveillant, respectueux et constructif.
Je ne suis tout simplement pas intéressée par le reste, encore moins dans le cadre d’une cause que je défends bénévolement et du fin fond de mes tripes.
À vos claviers !

Jeudi, j’aurai l’immense honneur de représenter les mères isolées sur scène devant des élus, des institutionnels, des entreprises, des banquiers, venus les écouter : une fois n’est pas coutume. J’ai mille choses à dire, évidemment, de ces années, les plus difficiles de toute ma vie, à un point que je n’aurais pas soupçonné, et sans doute aussi les plus belles, étrangement. Et pourtant, malgré les moments dramatiques, j’ai conscience de ne pas être dans les plus à plaindre. Loin de là. Je suis tombée souvent, mais on m’a toujours aidée à me relever, même quand je me croyais seule au monde. J’en garde néanmoins des colères, de profondes indignations, un constat d’inégalité et d’injustice. Jeudi il y aura ma parole, bien sûr, mais aussi la vôtre. En quelques mots, en quelques lignes, quel message aimeriez-vous faire passer à ces différents représentants ? Quelle histoire aimeriez-vous leur raconter par mon biais ? Quelles sont / ont été vos plus grandes difficultés dans cette épreuve ? Vos plus grands soulagements ? J’espère vos participations enthousiastes et nombreuses, pour cette importante et rare occasion qui nous est donnée de faire entendre notre voix. N’hésitez pas à partager cette publication aux mères isolées de votre entourage, mais également aux pères qui élèvent seuls leurs enfants à temps plein : s’ils sont beaucoup moins nombreux, leur voix compte également. Ayant eu quelques commentaires insultants et/ou agressifs ces derniers temps, en particulier en travaillant autour de ces sujets, je précise qu’ils seront tous supprimés et/ou bloqués, ce qui a semblé surprendre les derniers à s’y être frottés. Vous pouvez tout exprimer ici, y compris bien entendu des convictions opposées aux miennes, tant que c’est bienveillant, respectueux et constructif. Je ne suis tout simplement pas intéressée par le reste, encore moins dans le cadre d’une cause que je défends bénévolement et du fin fond de mes tripes. À vos claviers !

5 Mars 2019

https://www.instagram.com/p/Bun4e4mlO42/