Mes livres !

 

Une des merveilleuses aventures de ce blog, c'est celle débutée avec Larousse, qui m'a contactée deux jours après la naissance de ma fille.

Depuis, une collaboration créative et fertile a donné naissance à trois bébés dont je suis très fière !

 

 

 

Le Journal de Moi Enceinte, Editions Larousse, Février 2012

 

Découvrez le récit drôle et attachant de Muriel, jeune trentenaire qui
découvre les surprises, bonnes ou mauvaises, de ce moment si
particulier. Dans ce journal, Muriel partage ses 42 semaines de
grossesse, en abordant tous les sujets et en battant en brèche des
lieux communs :
- Les réactions de ses copines, de ses collègues, de sa famille... et
de sa belle-famille.
- Tous les symptômes et effets secondaires plus ou moins
contrôlables : les nausées, l hyper-sensibilité mais aussi la joie
d avoir une poitrine généreuse !
- Sa prise de poids, le choix des vêtements (sans oublier les sousvêtements)
de grossesse
- L inscription à la maternité, les cours d haptonomie, les visites
chez le gynécologue
- La vie avec son « Mister T » : la réaction du futur papa face à la
nouvelle, le choix du prénom mais aussi leur vie sexuelle plus ou
moins mouvementée
- Ses désirs et angoisses : vais-je avoir un bébé moche ? comment
rester glamour en devenant une baleine ? puis-je encore manger un
bon kebab ?

 

EXTRAIT

 

SEMAINE 1

J'ai jeté ma plaquette de pilules aux orties.

LUNDI Nous y voilà.
Le début du cycle, comme on dit ! Remise des compteurs à zéro : j'ai eu mes règles. Dans deux semaines, si on se débrouille bien, un winner nagera plus vite qu'un sous-marin dernier cri et fusionnera avec l'ovule du mois. Je crois qu'à nos âges il y a une chance sur cinq par cycle pour que ça marche. Ou c'est une chance sur cinq par rapport ? Dans le doute, on a prévu de mettre du coeur à l'ouvrage.

À l'attaque

Nous sommes ensemble depuis un peu plus de deux ans à présent. Nous nous sommes rencontrés chez des amis, à leur pendaison de crémaillère. Lieu idéal pour se mettre la corde au cou ! Ce qui est drôle, c'est que nos amis avaient tout fait pour jouer les entremetteurs bien avant cette soirée, persuadés que nous allions nous plaire mutuellement, mais l'un comme l'autre nous nous sommes méfiés et n'avons jamais accepté de nous rencontrer autour d'un dîner-piège pour célibataires endurcis. C'est en allant boire un verre tous les deux, une semaine après cette soirée, que nous avons découvert à quel point on ne peut lutter contre la fatalité. Nous en avons bien ri. Cette histoire est devenue en quelques semaines - enfin, quelques semaines pour lui et quelques jours pour moi - une très grande Histoire d'Amour. Bon, attention, ça a l'air simple et magique comme ça, mais comme presque tout le monde on en a vraiment bavé par moments ! Le temps des réglages, des incompréhensions, des angoisses de perdre l'autre, ou d'y être trop attaché. Il faut dire que nous étions deux êtres libres et indépendants, pas très enclins à se mettre en couple, se poser, se caser comme on dit. Et puis, c'est arrivé, presque malgré nous, sans qu'on le décide vraiment. Ça s'est imposé, presque naturellement, juste avec quelques grincements, de-ci, de-là. Six mois après notre rencontre nous avons emménagé ensemble, puisque de toute façon nous ne nous quittions plus.

 

Le Journal de Moi Maman, Editions Larousse, Février 2013

 

   Halte à la dictature de la perfection !
   Un livre pour faire face avec le sourire à la première
   année de maternité.
 

Retrouvez Muriel, jeune trentenaire du Journal de moi enceinte, maintenant maman, de retour à la maison.

Suivez les 52 semaines de ses premiers pas dans son nouveau rôle de mèreet le développement du bébé jusqu?à son premier anniversaire.

Dans ce journal, Muriel partage petits moments de bonheur et ses grands  moments de solitude loin des lieux communs et toujours avec humour :  

  • Les soins au bébé
  • Les petits bobos qui déclenchent de grandes angoisses, les visites chez le pédiatre
  • Changement de rythme de vie, les nuits sans sommeil
  • Ma nouvelle vie sociale : jamais sans ma poussette !
  • Les grands questionnements : sein ou bib, sucette ou pouce, crèche ou nounou? 
  • Les bons et mauvais conseils de la famille et des copines?
  • Et le papa dans tout ça ?

Le Mot de l'éditeur : Le journal de moi...Maman !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EXTRAIT

 

SEMAINE 1

Elle est là ! (Et ce n'est pas QUE de la joie...)

VENDREDI 23 H à la maternité. Elle est là. Posée sur mon ventre, toute nue contre moi. Je ne sais pas comment faire pour réussir à la serrer hyperfort - sans l'étouffer, tant qu'à faire - tout en la regardant. Je louche pour la voir, je recule la tête pour l'admirer et puis je me sens trop loin, je la serre à nouveau de toutes mes forces. 
C'est moi qui l'ai sortie, je l'ai prise de mes mains et posée sur moi, je n'en reviens
toujours pas. Je suis mère ! Je suis SA mère.
Cette petite créature gluante et chaude posée là sur moi. Je suis sa mère. Je craignais de la trouver moche après neuf mois passés là-dedans, de ne pas la reconnaître. Bon, j'imagine bien qu'elle ne dévoile pas encore tout son potentiel et qu'elle gagnera à être propre et habillée, mais je la trouve déjà assez canon !
Elle a le culot de ressembler à son père, ce que je trouve assez gonflé vu qu'elle vient de passer neuf mois en «all inclusive» dans le giron maternel, mais je me souviens de la légende urbaine qui dit que les bébés commencent par ressembler au papa pour que celui-ci soit sûr qu'il s'agit bien de sa progéniture... En effet, là, pas de doute, c'est bien la fille de son père ! Personnellement je n'avais pas d'inquiétude à ce sujet...

Julien est comme paralysé par l'émotion.

13h45, Julien est sous le choc. Il ne bouge pas, il est à côté de nous, comme paralysé par l'émotion. J'ai l'impression qu'il a fait en quelques secondes le chemin que j'ai fait en neuf mois, les angoisses, les joies, les doutes. En un éclair, nous sommes devenus parents. Du moins, aux yeux du monde et de la société car, pour nous, le processus est en marche depuis un moment déjà...
«On va vérifier que tout va bien, le liquide amniotique était un peu teinté. On va l'emmener à côté quelques minutes et on vous la ramène.»
Aïe. Première séparation. Premier pincement au coeur. Ma fille, celle qui habitait chez moi depuis sa création, va quitter la pièce. Julien n'a pas bougé.

- «Vas-y, Julien, suis-la !»
- «Euh...» Il me regarde, hagard.
- «Mon amour, elles vont l'emmener à côté, tu la suis ? Je ne veux pas qu'elle soit toute seule.
»
- «Ah oui, oui.»

 

 

Le Guide de l'allaitement en 150 questions, Editions Larousse, Mars 2014

 

 
Du début de la grossesse jusqu’au sevrage du bébé, ce guide répond avec précision et sans parti pris à toutes les questions. 

 

J’attends bébé : Est-ce que j’aurai du lait ? Est-ce douloureux d’allaiter ?… 

Je viens d’accoucher : Comment bien démarrer l’allaitement ? Qu’est-ce que le colostrum ?
L’allaitement au quotidien : Est-ce que mon lait est assez nourrissant ? Est-ce que j’ai assez de lait ?... 
Au moment du sevrage : Comment sevrer un bébé qui refuse le biberon ? Quand doit-on le sevrer ?... 
 
Tous les thèmes sont abordés, qu’ils soient « techniques » (trouver les bonnes positions pour allaiter, prévenir les crevasses…) ou plus « psychologiques » (le regard des autres, la crainte de ne pas être une « bonne mère », le lien avec son bébé, la place du papa…)

 

EXTRAIT

Comment surmonter un premier échec d'allaitement ?

Chaque histoire d'allaitement est unique.
Si vous abordez cette question en vue d'un nouvel allaitement, détachez-vous autant que faire se peut de votre première expérience - c'est toujours tellement plus facile à dire qu'à faire ! Essayez de noter de façon aussi objective que possible les problèmes que vous avez précédemment rencontrés, et quelles réponses vous pourriez y apporter si cela se présentait à nouveau.
Vous avez manqué de soutien ? Glissez dans votre valise les coordonnées de plusieurs consultantes en lactation de votre région. (Vous pouvez également rencontrer une de ces professionnelles durant votre grossesse, afin d'évoquer ces difficultés avec elle et de vous assurer ainsi que ce nouvel allaitement va marcher !)
Votre mère vous a répété en boucle que vous n'y arriveriez pas car elle-même n'avait pas réussi ? Évitez de lui demander de l'aide concernant l'allaitement...

À chaque problème sa solution.
Si votre souvenir est très négatif, au point que vous n'envisagiez plus d'allaiter, essayez de tourner cette page et de ne plus y penser. En effet, de nombreuses mamans évoquent comme une blessure plus ou moins profonde - même des années après - un allaitement qui ne s'est pas déroulé comme elles le souhaitaient : pas aussi facilement, pas aussi longtemps, pas aussi sereinement.
Tout d'abord, nous les femmes avons cette fâcheuse tendance d'exiger de nous-mêmes bien plus que ce que nous pouvons faire, et nous estimons que ce n'est jamais assez.
J'ai un scoop pour vous : nous faisons de notre mieux, et c'est louable ! Nous sommes des mères «suffisamment bonnes» comme le disait Donald Winnicott (pédiatre et psychanalyste britannique). Et nous devrions toutes nous sentir comme telles, que nous ayons allaité une heure, une année... ou pas du tout.

Être une «bonne mère», c'est aussi accepter que nous avons fait de notre mieux, même si ce mieux n'est pas à la hauteur de nos espérances.

Parlez de votre expérience à votre entourage, à une consultante en lactation, à votre enfant, à votre psy, à vos amis, à votre homme, à qui vous voulez : parlez-en jusqu'à ce que vous vous sentiez en paix avec votre histoire, jusqu'à ce que vous n'ayez plus de pincement au coeur lorsque vous voyez un bébé téter goulûment. Pardonnez-vous, pardonnez à ceux qui ne vous ont pas aidée, et allez de l'avant !

 

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