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Je ne me souviens pas vraiment depuis quand on ne m’a pas regardée avec ces yeux-là.
D’ailleurs, histoire de ne pas (re)briser quelques cœurs, je vais m’abstenir d’émettre quelque hypothèse de date que ce soit.
Oui, pardon, je suis inoubliable.
Mon humilité, sans doute.
Il me fait rire, ce mug « Vivement la fin du monde », avec son explosion nucléaire.
Alors j’ai voulu qu’il me prenne en photo avec pour faire un petit post à base de « mood of the day ».
Parce que c’était un de ces jours un peu merdiques, tu sais ?
Un de ceux où tu découvres une nouvelle voisine que tu mettrais bien en orbite autour du soleil.
Un de ceux où tu tentes vainement d’expliquer comment tu vois le sommet de la montagne à une taupe qui est sensée t’aider à la gravir.
Et puis quand j’ai vu la photo, c’était tellement pas raccord.
Trop de bonheur dessus.
Tellement de love, dessus.
Ça fait pas tout bien sûr, mais quand on a quelqu’un tout près pour nous regarder avec ces yeux-là, bah on se dit que si on pouvait attendre encore 5 minutes avant la fin du monde, ce serait quand même pas dégueulasse, et qu’on peut bien encore encaisser un peu les taupes et les voisines qu’on peut pas encadrer.
♥️
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#Bordeaux #BordeauxMaVille #Love #NewLife #QuitterParis

Je ne me souviens pas vraiment depuis quand on ne m’a pas regardée avec ces yeux-là. D’ailleurs, histoire de ne pas (re)briser quelques cœurs, je vais m’abstenir d’émettre quelque hypothèse de date que ce soit. Oui, pardon, je suis inoubliable. Mon humilité, sans doute. Il me fait rire, ce mug « Vivement la fin du monde », avec son explosion nucléaire. Alors j’ai voulu qu’il me prenne en photo avec pour faire un petit post à base de « mood of the day ». Parce que c’était un de ces jours un peu merdiques, tu sais ? Un de ceux où tu découvres une nouvelle voisine que tu mettrais bien en orbite autour du soleil. Un de ceux où tu tentes vainement d’expliquer comment tu vois le sommet de la montagne à une taupe qui est sensée t’aider à la gravir. Et puis quand j’ai vu la photo, c’était tellement pas raccord. Trop de bonheur dessus. Tellement de love, dessus. Ça fait pas tout bien sûr, mais quand on a quelqu’un tout près pour nous regarder avec ces yeux-là, bah on se dit que si on pouvait attendre encore 5 minutes avant la fin du monde, ce serait quand même pas dégueulasse, et qu’on peut bien encore encaisser un peu les taupes et les voisines qu’on peut pas encadrer. ♥️ . . . . . #Bordeaux #BordeauxMaVille #Love #NewLife #QuitterParis

31 Janvier 2019

https://www.instagram.com/p/BtT11Z9FCX4/

Voilà deux ans maintenant que j'essaye de me souvenir de l'heure exacte à laquelle sa poitrine s'est abaissée lentement pour la dernière fois. 
Il y a une heure écrite quelque part sur les papiers qui disent qu'on n'est plus d'ici, mais ce n'est pas la bonne.

C'est l'heure à laquelle je suis allée dire au monde qu'elle n'était plus là, bien après, après avoir hurlé, après avoir pleuré, après m'être allongée contre elle, ultime, vaine et pathétique tentative de capturer la chaleur de son corps avec la mienne.

L'heure que je cherche et dont je ne parviens pas à me souvenir, c'est l'heure à laquelle je caressais doucement son front, dans cette chambre où je n'en pouvais plus de la voir souffrir et lutter.

L'heure à laquelle je lui ai dit c'est bon maman, je suis prête, va.
L'étais-je ? 
Sûrement pas. 
J'étais prête à la laisser partir pour ne plus la voir avoir mal.
Pour ne pas la retenir malgré elle.
L'heure à laquelle elle a expiré dans l'instant pour de bon.
Sol béant. Abîme. Gouffre. 
Mais on s'en fout de l'heure n'est-ce pas ? 
Parce qu'il vaut mieux regarder le visage de sa mère qui nous dit au revoir que sa montre.
Beaucoup plus à propos, définitivement.

Comme l'année dernière, mon corps semble avoir vécu à nouveau toute la semaine ces 8 jours trop courts et trop longs.
Miroir.
Ces 8 jours où j'ai eu la chance folle d'accompagner ma mère jour et nuit, comme elle m'a accompagnée pendant si longtemps.
Boucle bouclée.
Juste retour des choses.

Propulsée à la tête de la lignée des femmes de chez moi.
Quelle promotion !
Qui ne refuse pas.
Dont on voudrait hériter le plus tard possible.

Deux ans après je ne souffre pas de son absence, rarement.
Je porte sa vie en moi.
Je ne saurais l'expliquer.
Elle est ma passagère.
Parfois je voudrais un instant nicher mon nez dans son cou et l'entendre rire.
Un peu comme la fugace envie de cigarette de l'ex fumeur, qui passe après une gorgée d'eau.
Parfois je pleure, un peu, ou fort, d'un coup, comme un trop plein, comme un besoin de remise à zéro.
Quand je m'y attends le moins.

Je n'ai plus peur de rien.

Ni de perdre qui que ce soit, encore moins quoique ce soit, ni de mourir.

Quels cadeaux. (Suite en commentaire)

Voilà deux ans maintenant que j'essaye de me souvenir de l'heure exacte à laquelle sa poitrine s'est abaissée lentement pour la dernière fois. Il y a une heure écrite quelque part sur les papiers qui disent qu'on n'est plus d'ici, mais ce n'est pas la bonne. C'est l'heure à laquelle je suis allée dire au monde qu'elle n'était plus là, bien après, après avoir hurlé, après avoir pleuré, après m'être allongée contre elle, ultime, vaine et pathétique tentative de capturer la chaleur de son corps avec la mienne. L'heure que je cherche et dont je ne parviens pas à me souvenir, c'est l'heure à laquelle je caressais doucement son front, dans cette chambre où je n'en pouvais plus de la voir souffrir et lutter. L'heure à laquelle je lui ai dit c'est bon maman, je suis prête, va. L'étais-je ? Sûrement pas. J'étais prête à la laisser partir pour ne plus la voir avoir mal. Pour ne pas la retenir malgré elle. L'heure à laquelle elle a expiré dans l'instant pour de bon. Sol béant. Abîme. Gouffre. Mais on s'en fout de l'heure n'est-ce pas ? Parce qu'il vaut mieux regarder le visage de sa mère qui nous dit au revoir que sa montre. Beaucoup plus à propos, définitivement. Comme l'année dernière, mon corps semble avoir vécu à nouveau toute la semaine ces 8 jours trop courts et trop longs. Miroir. Ces 8 jours où j'ai eu la chance folle d'accompagner ma mère jour et nuit, comme elle m'a accompagnée pendant si longtemps. Boucle bouclée. Juste retour des choses. Propulsée à la tête de la lignée des femmes de chez moi. Quelle promotion ! Qui ne refuse pas. Dont on voudrait hériter le plus tard possible. Deux ans après je ne souffre pas de son absence, rarement. Je porte sa vie en moi. Je ne saurais l'expliquer. Elle est ma passagère. Parfois je voudrais un instant nicher mon nez dans son cou et l'entendre rire. Un peu comme la fugace envie de cigarette de l'ex fumeur, qui passe après une gorgée d'eau. Parfois je pleure, un peu, ou fort, d'un coup, comme un trop plein, comme un besoin de remise à zéro. Quand je m'y attends le moins. Je n'ai plus peur de rien. Ni de perdre qui que ce soit, encore moins quoique ce soit, ni de mourir. Quels cadeaux. (Suite en commentaire)

24 Janvier 2019

https://www.instagram.com/p/BtA_2zKFxyO/

À peine reçu et déjà au mur !
Oui les gars je suis déjà en juin, c’est parce que j’ai toujours un temps d’avance, et pour avoir sous les yeux mes Landes d’amour d’adoption.
Merci @marcel_travelposters, tellement happy d’avoir gagné quelques-unes de vos sublimes images avec ce calendrier 2019 !
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#NewLife #SlowLife #Bordeaux #BordeauxMaVille #Landes #SudOuest #TravelPoster #MarcelTravelPosters #WestCoast #Aquitaine #NouvelleAquitaine #Calendrier2019 @Bordeaux, France

À peine reçu et déjà au mur ! Oui les gars je suis déjà en juin, c’est parce que j’ai toujours un temps d’avance, et pour avoir sous les yeux mes Landes d’amour d’adoption. Merci @marcel_travelposters, tellement happy d’avoir gagné quelques-unes de vos sublimes images avec ce calendrier 2019 ! . . . . . #NewLife #SlowLife #Bordeaux #BordeauxMaVille #Landes #SudOuest #TravelPoster #MarcelTravelPosters #WestCoast #Aquitaine #NouvelleAquitaine #Calendrier2019 @Bordeaux, France

15 Janvier 2019

https://www.instagram.com/p/BsqDz9RFlS3/

❄️ Les hivers de maintenant > les hivers d’avant. ❄️
Happy new year les gars !
Puissiez-vous bouffer du sable par poignées si ça vous chante, et vous extasier bouche bée devant l’époustouflante beauté d’un coucher de soleil sur l’océan, ou sur n’importe quoi d’autre, d’ailleurs.
M’enfin on va pas se mentir, sur l’océan, ça déchire quand même tranquillement.
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#NewLife #SlowLife #QuitterParis #Bordeaux #BordeauxMaVille #Aquitaine #NouvelleAquitaine #Lacanau #LacanauOcean #NoFilter #Skyporn #Sunset #SunsetLovers #Surf #Surfer #Golden #GoldenRetriever @Lacanau-Océan, Aquitaine, France

❄️ Les hivers de maintenant > les hivers d’avant. ❄️ Happy new year les gars ! Puissiez-vous bouffer du sable par poignées si ça vous chante, et vous extasier bouche bée devant l’époustouflante beauté d’un coucher de soleil sur l’océan, ou sur n’importe quoi d’autre, d’ailleurs. M’enfin on va pas se mentir, sur l’océan, ça déchire quand même tranquillement. . . . . . #NewLife #SlowLife #QuitterParis #Bordeaux #BordeauxMaVille #Aquitaine #NouvelleAquitaine #Lacanau #LacanauOcean #NoFilter #Skyporn #Sunset #SunsetLovers #Surf #Surfer #Golden #GoldenRetriever @Lacanau-Océan, Aquitaine, France

5 Janvier 2019

https://www.instagram.com/p/BsRQiQSFzXk/