Faut pas croire ce que disent les journaux...

Quand j'étais enceinte, et que mon placenta effectuait à merveille des taches diverses à ma place - comme ça me semble appartenir à une autre vie - je prenais beaucoup de plaisir - d'autant que je me savais en sursis - à traîner des heures sur le web ou devant les pires merdes du PAF.

Aujourd'hui, allumer la télé ne me traverse même pas l'esprit, à tel point que je dois presque mettre une alarme le lundi soir pour me souvenir de regarder l'Amour est dans le Pré.

Parce que je n'aime pas lâcher en route, parce que j'ai HOR-REUR de décevoir, parce que j'aime faire marrer la galerie.

Depuis la reprise de l'émission il y a quelques semaines, je me démène tellement pour pouvoir voir l'émission, prendre des notes pendant celle-ci, rédiger un billet ensuite et le peaufiner, que ça en est devenu pénible.

Je traverse une période difficile, force m'est de l'avouer, sur plusieurs plans, le principal étant que Miss Bordel, bébé merveilleux, est aussi un bébé qui a un besoin d'attention intense - un BABI, peut-être ? J'ignore à quel point c'est notre façon de nous en occuper ou un état de fait de départ, mais c'est comme ça depuis bientôt 8 mois.

Les moments pour moi sont d'une extrême rareté. Extrême. Et malgré ma force, ça devient... Hard.

Je mène tellement de projets de front, même en congé parental, que je n'ai presque pas de répit. Jamais.

Le plaisir que je peux avoir dans telle ou telle activité est donc presque vital pour moi à présent. Et le déplaisir une vraie souffrance. Les contraintes que je m'impose, que je NOUS impose à tous les trois pour ces billets hebdomadaires sont devenues trop pesantes pour moi. J'ai eu du mal à l'admettre, car je hais l'échec, mais après tout, l'échec serait de continuer mécaniquement à me sacrifier pour une chose qui ne me plaît plus, et cause du tort à ma famille, non ?

Je ne sais pas si je reprendrai, plus tard, ou si c'est un arrêt définitif, je sais juste que pour l'instant, c'est la meilleure chose à faire pour moi, et je tiens à m'écouter même dans le vacarme de ces derniers temps...

Et puis, après tout, je ne faisais qu'écrire tout haut ce que nous pensons tous tout bas, rien d'extraordinaire quoi !

Donc RIP mes billets de l'ADP, bon vent à tous les agriculteurs, n'hésitez pas à venir me trouver si vous vous reproduisez histoire que je vous dise tout ce qu'on ne nous dit pas...

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