Etant peu branchée scatologie, urologie et autres études des différents fluides corporels, je vous avais jusqu'à présent épargné les détails de ma nouvelle fragilité digestive.

Mais au vu de la solide intimité que nous partageons à présent (10 jours, ça compte !), il me semble que le temps est venu de me dévoiler.

Les articles sur la bouffe en général ne manqueront pas sur ce blog, vous y avez déjà eu droit, normal c'est juste une de mes raisons de vivre.

D'ailleurs, quand je fais du sport, ce n'est pas pour mincir, c'est pour pouvoir manger plus sans tripler de volume.

Mais depuis quelques semaines un obstacle de taille  s'est dressé entre ma passion pour la gastronomie et moi:

Ces @¤/#X¤$ de nausées.

On les dit traditonnellement matinales, les miennes sont nocturnes.

Normal, j'ai jamais été du matin.

Elles sont d'une perversité rare:

Je mange, ça va.

Je ne mange pas, j'ai mal au coeur..

Ou, comme je le dis si poétiquement plusieurs fois par jour en ce moment "Putain j'ai la gerbe un truc de ouf".

La vulgarité et le verlan m'ont toujours été d'un grand soutien quand je souffre.

Donc, bien entendu, je m'empiffre le plus vite possible dès le matin.

Tartines au Nutella au petit déj, pizza à midi, grec le soir.

Ca ne correspond pas tout-à-fait au parfait régime bio fruits légumes que j'imaginais avoir en cas de grossesse, m'enfin ça a le mérite de nourrir sa femme.

Là ou la chose est d'une perversité TOTALE, c'est que si j'ai la nausée l'estomac vide, celui-ci se vide automatiquement en fin de journée en cas d'abus.

So Glamourous, isn't it ?!

C'est ainsi qu'en voulant, exceptionnellement, ne pas trop manger hier midi, j'ai failli laisser une trace bien personnelle dans l'ascenseur en ascenseurallant chercher le courrier, et je m'imaginais déjà à quatre pattes en train de nettoyer la chose pendant que, bien évidemment, la moitié de l'immeuble choisirait ce moment pour aller et venir.

Fort heureusement, j'ai pu garder ma dignité, et me suis juré de ne plus JAMAIS rester à jeûn si longtemps.

 

Bref, à tous ceux qui prennent la tête aux femmes enceintes sur le mode

"fais attention à ton poids, hein, sinon tu vas pleurer après", je dis:

Chialons, on pissera moins, et puisqu'on se prendra un baby-blues boomerang de toute façon, autant chialer pour un maximum de bonnes raisons sans avoir passé 9 mois à contempler l'émail des chiottes.

 

Autant vous dire que la recherche d'une illustration pour cet article a été un peu trash pour moi, et c'est pour nous épargner vous et moi que j'ai choisi cette classieuse porte d'ascenseur plutôt que des amas douteux qui auraient eu de graves conséquences sur nos organismes respectifs.

Surtout sur le mien.

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