Oh my god !

Quelle dure soirée nous avons vécu hier devant l'Amour est dans le Pré...

 

Bien sûr, il y a quelques heureux, quelques couples en pleine love story, bien que tout cela semble fragile pour la plupart.

Ceux-là nous ont donné à voir assez de coups de langue visqueuse pour tout 2010...

Mais quelle débandade pour les autres !!!

 

On attendait avec impatience Pascal et Lucie au tournant, puisqu'on avait vu un extrait il y a deux semaines où Lucie riait dans une chambre d'hôtel en se plaignant des ronflements de Pascal...

 

Mystère levé en fin d'émission.

 

En attendant, on démarre sur les chapeaux de roue avec la suite du week-end de Pascal et Lucie où il est allé pour lui "rendre la monnaie de sa pièce", comme il dit si élégamment.

Lucie, elle a pas rigolé, elle lui a préparé de l'activité qui tue, un "spectacle romantico-moyen-âgeux" nous indique la voix off...

Moi ça y est, dès l'intitulé du truc je suis en apnée, je m'attends au pire.

Mais le pire est pire que ce que j'imaginais...

Déjà, bonjour la gueule du spectacle.

On se croirait pris en otage au Puy-du-Fou.

Mais ça, encore, c'est rien.

Parce que le comédien principal entraîne ensuite Pascal et Lucie dans les coulisses, pour une surprise de taille:

On quitte Lancelot du Lac, et on retrouve Shrek.

Oui, Pascal et Lucie en costume d'époque.

Pour de vrai.

Ils l'ont fait.

Et comme il est des images qui ne peuvent se décrire avec les mots, j'ai sorti pour vous mon appareil photo et ai immortalisé ce moment, pour que les sans TV puissent admirer la chose, et que les autres puissent prolonger ce moment hors du temps...

 

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Ca c'est "avant", dans leur état "normal"...

Dossier-2 0258Ca, c'est la version originale, le spectacle devant lequel les yeux de Pascal et Lucie brillent de mille feux...

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Et là, c'est le drame...

 

Néanmoins, ils ont l'air heureux comme des gosses, ça fait plaisir à voir, et avant de se faire promener à cheval, Pascal offre une rose à Lucie, aux anges, il se fend même d'un baise-main, faisant frémir Lucie d'extase.

J'ai pas mal de photos sous le coude, mais comme je ne vais pas passer une nuit de vacances à attendre qu'elles se chargent, je vais vous en donner trois dernières, la crème de la crème...

 

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Voilà voilà... Je ne dis rien...

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Non non, là non plus, je garde le silence...

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La vue d'ensemble, juste pour le plaisir des yeux...

 

Dans la voiture, au retour, l'humeur est joviale, Pascal lance même un "T'étais mignonne en princesse !" à Lucie qui n'en peut plus de tant d'attentions d'un coup d'un seul...

Un peu plus tard, c'est resto avec toute la famille de Lucie, et un papa à donf sur le mode "Ben faut concrétiser là, faut pas rester tout seul jusqu'à la retraite !", qui laisse entrevoir l'enthousiasme du padre à l'idée de jeter la Lucie hors du nid.

Pour seule réponse, Pascal pelote son rond de serviette comme jamais rond de serviette n'a été peloté, et ricane bêtement.

Le lendemain, Pascal en chemise Hawaïenne jaune canari nous la joue bûche congelée, ou bloc de marbre difficile de savoir, quand futur beau-papa se radine avec sa carabine en lui en vantant les mérites.

Mais Pascal, il s'en fout un truc de dingue, et il ne fait pas semblant une seconde par politesse.

Je pense que même les sardines après 4 ans en conserve sont plus expressives.

Mon homme, qui pour une fois regardait avec moi et n'est pourtant pas le dernier des ours, était sidéré.

 

Petit intermède avec le Jean-Pierre, que j'avais négligé depuis le début de l'émission, mais qui depuis 15 jours/ 3 semaines commence à me tapoter sévère sur le carafon, rapport à sa manie d'entonner la chansonnette à tout bout de champs (c'est-à-dire souvent pour un agriculteur...), avec une voix quelconque et un répertoire à chier, le tout accompagné de mimiques signifiant "Matte-moi ça le beau gosse crooner qui chante trop tellement grave bien que je te donne un orgasme juste en chantant."

Cette fois c'est au bord d'une falaise qu'il déchire les tympans de sa prétendante, et je me demande encore comment elle ne l'a pas poussé dans le vide.

 

Vient le grand jour pour Pascal et Lucie.

Sans qu'on sache trop comment ni pourquoi, les deux partent ensemble pour Londres.

A l'arrivée, sur le quai de l'Eurostar, leur joie fait plaisir à voir.

La bonne humeur continue quand Pascal baragouine quelques mots en anglais, quand ils prennent un taxi aux amortisseurs visiblement antiques, ou encore quand ils découvrent leur sublime suite.

Pascal regarde la machine à café comme si c'était un animal sauvage inconnu à dompter, et Lucie est fascinée par le "téléphone qui se promène"...

Un téléphone sans fil, quoi...

Pascal met la radio, sourit, danse...

Incroyable !

Il passe en quelques secondes de la bûche au bambou, et notre espoir renaît...

 

On déchante vite, c'est le cas de le dire, avec une apparition du Jean-Pierre au deuxième étage d'un bus pour touristes à Rome, qui chante tout son répertoire rital à tue-tête.

Entre le début et la fin de la séquence, tout l'étage s'est vidé de ses occupants, et sa chérie transie n'a toujours pas eu la brillante idée de le faire basculer dans le vide...

 

On revient à Pascal et Lucie en parfaits touristes, Pascal a la panoplie complète:

Grosse banane + énorme étui à lunettes glissés sur sa ceinture, appareil photo autour du cou, sac à dos pourrave.

Et on voit ENFIN Lucie et cette fameuse séquence du "j'ai super mal dormi il ronfle grave !", mais on voit surtout la suite:

Lucie est seule devant un sublime petit-déjeûner POUR DEUX dans sa chambre, pendant que Pascal est parti prendre le sien au restaurant de l'hôtel.

Là, c'est très clair, soit ils ont dormi à l'auberge du cul tourné, soit ils se sont coincé quelque chose dans la nuit, mais ça va pas c'est clair et net.

"J'vais pas lui imposer de déjeûner avec moi" nous dit Lucie qui me fait trop de peine, parce que bonjour le peu d'estime qu'on doit avoir pour soi quand on dit ce genre de chose !

 

Entre temps Jean-Pierre chante encore, dans une piscine cette fois, et je me dis que ses chansons sont un suicide déguisé, un appel au meurtre, parce cette fois j'ai envie de lui enfoncer la tête sous l'eau...

 

On retrouve Lucie, toujours seule, qui profite des joies du spa + massage de l'hôtel, tandis que Pascal, encore au restaurant, nous dit "Nos chemins vont s'arrêter là. Elle a un caractère bien trempé (euh par contre elle a juste à peu près 10000 fois plus de patience et d'abnégation que nous toutes mon pauv' Pascal donc si ELLE tu lui trouves un caractère bien trempé...). Elle est trop jeune. J'ai su que ça n'irait pas plus loin dès le 4ème jour où elle était chez moi, mais comme c'était la seule à être venue, fallait bien la récompenser !".

Mais quelle horreur !!!

Mes espoirs de Pascal-ou-le-feu-sous-la-glace sont réduits à néant.

Ce n'est pas qu'il n'EXPRIME rien, c'est juste qu'il ne RESSENT rien...

 

Jean-Pierre nous achève avec le rateau le plus dégueulasse qu'on ait vu depuis la création de la télévision, je regrette de ne pas avoir pu le pousser de la falaise/jeter du bus/noyer. La pauvre. J'ai le bide qui se serre.

 

C'est ensuite au tour de Lucie de ramasser ses dents dans l'Eurostar retour, avec un simple "ça va s'arrêter là" ou quelque chose du genre.

Elle a les larmes aux yeux, on a mal pour elle, mais elle reste digne.

"Je ne regrette rien", dit-elle, un sourire amer aux lèvres.

"Moi non plus j'regrette rien. Ce qui est fait est fait." rétorque Pascal.

 

Vous reprendrez bien un dernier petit coup de poignard dans le coeur pour la route ?!

 

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