Aujourd'hui, c'est Agathe La Blatte qui nous raconte non pas une mais deux histoires: Comment elle s'est tapé une bonne grosse honte maison digne de l'envoyer tenter les pâtés de sable sec dans le Sahel, mais aussi le début d'une grande histoire d'amour (et des emmerdes, du coup, je dis ça je dis rien)...

Mardi prochain, retour des billets sur l'Amour est dans le prééé !

La honte du mardi deviendra la honte du mercredi, et hop.

Place à Agathe, qui est actuellement en road trip et le raconte ici sur son blog !

 

 

"Aéroport Charles de Gaulle, un p’tit matin d’avril, j’attends mon avion pour Belgrade. J’y vais pour rencontrer un mec qui me fait rire sur internet depuis trois mois. Comme je suis dingue, et que le petite serbe est cultivé, drôle, en plus d’être physiquement intelligent, j’ai décidé de pousser la folie jusqu’au bout. Et donc me voilà, à l’aéroport en train de me répéter que c’est complètement dingue. Sans parler du fait que j’ai trop peur des avions. Non mais quelle idiote sérieux ! Je passe leur système de sécurité, sauf qu’en bonne phobique, moi j'aime qu’on check les slibards des gens pour voir s'ils y cachent pas des bombes, ça me rassure dans ma paranoïa. J’ai quasi dénoncé un mec un jour à une hôtesse, que j’ai vu bidouiller son I-Phone pendant l’avion : « Madaaaaaame, il a laissé son portable allumé, on va tous mouriiiiiiiiiiiir ! ». Bon, dans ma bonté d’âme, je l’ai finalement gracié. Bref, je suis donc en train d’attendre l’embarquement, sauf que moi c’est la première fois que j’prends l’avion toute seule, et qu’en général il y a quelqu’un pour me guider et me dire : « c’est l’heure d'embarquer, allons-y!!! ». Cette fois, c’est la voix-off de l’aéroport qui s’en charge : « Madame La Blatte est attendue…blablabla ». En soit, c’est déjà un peu la honte, parce que faut vraiment être con pour louper son embarquement alors qu’on attend sagement depuis 10 minutes juste en face de la porte du dit-embarquement. Alors je me lève, sans regarder les gens autour, histoire de pas croiser le regard de quelqu’un qui aurait fait le rapprochement. Je donne mon passeport et mon ticket, juste après trois lycéens fougueux d’un groupe scolaire, en retard comme moi, qui se font sermonner gentiment par le personnel. Je m'engouffre dans le tunnel, et là je commence à faire un truc que j’aurais vraiment pas dû faire : courir. J’avais bien 15 minutes encore pour le traverser, ce foutu tunnel, alors pourquoi j’ai pas rampé comme une limace ? Dans ma course façon série américaine, j’omets le sol glissant, et les semelles de mes pompes tout aussi glissantes, et voilà que j’improvise un hommage à Philippe Candeloro, la technique en moins, et que je me retrouve avant d’avoir pu dire « ouf » face contre terre, fort heureusement à l’abri des regards indiscrets. Mais enfin pas des oreilles des trois lycéens juste devant moi qui, pensant sûrement à un attentat à la bombe, stoppent leur course effrénée (parce que eux aussi ils couraient, mais ils avaient des baskets, ça change tout), se retournent. Argh, je n’ose pas imaginer le triste spectacle. Médaille du courage pour les trois qui n’ont même pas rigolé (je vous fais autant de peine que ça ???????!!!!!!!) et m’ont gentiment demandé si « ça va ? ». Alors j’ai essayé de retrouver ma pote là, comment elle s’appelle déjà ? Di… ? Dignité ? Ouais un truc comme ça. Et je leur ai dit que « Oui oui, ça va. » avec un sourire de Cosette. Et j’ai marché. Et là j’ai pu admirer mes supers collants chair invisibles qui ne l’étaient plus du tout, invisibles, mais plutôt bien arrachés, de bas en haut. Comme évidemment je n’avais pas vraiment moyen de me changer, et ben je suis restée comme une idiote avec mon collant de Cosette, assorti au sourire. Quelques heures plus tard, à Belgrade, un jeune serbe sexy voyait une jeune crazy french arriver vers lui, toute pomponnée et de short vêtue, à se demander si c’était la mode à Panam de s’arracher les collants, pour faire plus "Wock and Woll" ! C’est foutu, comptez pas sur moi pour représenter la french attitude dans les Balkans ! Mais comme j’ai un minimum d’autodérision (pour ne pas être tuée par le ridicule, on sait jamais), j’ai craché le morceau avant qu’il ne demande rien. Et finalement, six mois après, on en rigole toujours, et les relations franco-serbes se portent au mieux !"

 

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J-4 avant la clôture du concours Britax/AutoPlus ce vendredi il y a 9 sièges auto à gagner en partenariat avec 6 blogueuses, magnez-vous !


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