Elles sont là. Toujours.

Parfois un peu plus occupées.

Parfois un peu ailleurs, comme nous toutes.

Mais jamais loin.

Certaines s'appellent entre elles, je ne sais pas ce qu'elles se disent exactement, elles se préviennent, et soudain elles m'appellent toutes en quelques heures.

Elles me forcent à sortir, elles me proposent de garder ma fille.

Elles sont presque toutes mères, ou pas.

Mais elles ont cela en commun, cette empathie incroyable, ce trésor rare.

Elles veulent me prêter de l'argent pour partir en vacances.

Elles me demandent de quoi j'ai besoin.

Elles aiment ma fille comme quelqu'un de leur famille.

Elles me disent que leur porte est toujours ouverte, qu'il y aura toujours une place pour moi.

Elles me disent que je suis belle, que je suis forte, qu'elles m'admirent.

Elles se réjouissent de mes joies comme si c'étaient les leurs.

Elles me rappellent de m'aimer les jours où j'oublie.

Elles me pardonnent quand je déconne.

Elles me disent quand j'aurais pu faire autrement.

Elles me serrent dans leur bras quand elles me sentent émue, et me laissent y pleurer.

Elles me secouent quand il faut me réveiller.

Elles me bercent quand il faut que je dorme.

Elles me font rire quand je pleure trop.

Elles m'aident à laisser sortir le chagrin quand je ris faux.

Elles me disent qu'elles m'aiment, et elles me le prouvent presque chaque jour.

ELLES.

Elles sont mes anges gardiens, ma soupape, mes sauveuses, mes amours.

Elles savent quand c'est un moment difficile, qu'il faut me réchauffer un peu plus que d'habitude.

S'il y a un moment où j'arrive à croire que je suis vraiment quelqu'un de bien, c'est quand je regarde autour de moi, et que je vois autant de belles âmes.

Merci, mes chéries.

Merci de rendre mon monde si beau, si doux, même en plein tsunami.

Merci d'être à mes côtés, depuis si longtemps pour certaines, plus récemment pour d'autres.

J'ai beaucoup de chance que vous éclairiez ma route.

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