Cette semaine c'est La fille aux yeux couleur menthe à l’eau, aka Mentalo, qui nous offre sa dignité sur un plateau.

Un moment simple, pur, frais, comme on les aime au Sahel...

A sa lecture, j'en ai réveillé mon mec en m'étouffant de rire.

Au revoir, Mentalo !!!

 

Ce serait une erreur de penser que les enfants attendent d’être nés pour te foutre la honte.

Ma toute première honte liée à ma progéniture date d’il y a environ dix ans.

J’étais alors une nullipare éblouie de bonheur suite au fameux petit trait rose qui ne s’était guère fait attendre plus de quelques semaines sur le fameux bâtonnet-pipi.

 

J’allais découvrir, dans ma grande naïveté et ignorance, que faire un bébé, c’est mettre le doigt dans un engrenage ultramédicalisé, et pour commencer apprendre à tendre les bras pour me les faire piquer et surtout, surtout, faire pipi dans le petit pot sans renverser.

 

A ce propos, la multipare aguerrie que je suis signale aux jeunes mamans que l’emploi d’un entonnoir à cet effet est d’un pratique sans nom.

Me dis pas merci, surtout.

Or donc pour une raison oubliée aujourd’hui (dix ans après, quand-même, tu m’excuseras), je me trouvais en visite chez mes parents à quelques centaines de kilomètres de chez moi quand je dus me rendre au laboratoire pour porter le fameux petit pot rempli de ce qui allait se révéler comme mon infamie.

 

Je donnai l’adresse de mes parents, puisque j’habitais dans un autre pays et que tout cela était un peu compliqué à faire accepter au bouledogue à la gentille dame de la réception.

 

Quelques jours plus tard, de retour chez moi, j’appelai ma mère pour savoir si elle avait reçu la fameuse enveloppe avec mes résultats.

Elle me proposa de l’ouvrir et de me lire immédiatement ceux-ci, avant de me renvoyer la lettre par la poste. Elle me lut donc :

 

-cellules machinchouettes

-cellules trucmachines

-taux gnignignis

-bidules gnagnagnas

 

Le tout dans des proportions acceptables.

Je raccrochai, satisfaite.

 

Quelques jours après, je reçus donc l’enveloppe transférée par Môman (qui, il faut le dire, est un peu vieillote et pas trop in de l’attitude, et c’était encore pire il y a dix ans), et lus, blême :

 

-cellules machinchouettes

-cellules trucmachines

-taux gnignignis

-bidules gnagnagnas

-spermatozoïdes


spermatozoide.jpg

 

Gasp.

Demande pas.

Je sais pas.

Dorénavant, abstinence totale une semaine avant analyse, et puis c’est tout.

 

Oui ou sinon tu utilises les accessoires que te proposent mes amis ci-dessus...

Mais, dis-moi Mentalo, cette histoire de couilles violettes dont j'ai vaguement entendu parler, tu nous la raconteras, un jour ?!

 

 

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